Natacha Thiéry
Natacha Thiéry : Les images se confondent avec ma mémoire. La nécessité de garder une trace de ce qui m’émeut ou me révolte est souvent à l’origine de mes projets, qui prennent la forme d’essais documentaires. Née à Paris, j’ai passionnément pratiqué la photographie (argentique, puis numérique). Après des études de cinéma et de littérature, j’ai assouvi mon désir de cinéma grâce à la Super-8 puis aux petites caméras numériques. Je cherche, par l’attention au sensible souvent inattendu que peut offrir le réel, des possibilités de nouer pratique du cinéma documentaire et résistance à la violence (dans ses formes multiples), la disparition ou l’oubli.
Parallèlement, je partage ma passion du cinéma à l’université des Arts d’Amiens, en tant qu’enseignante en esthétique du cinéma et analyse de films : identifier la singularité de leur forme, ce qu’ils déplacent en nous est l’une de nos visées.
Des cris déchirent le silence est mon deuxième moyen-métrage, après Rêve de Gotokuji par un premier mai sans lune (2020), sélectionné à Cinéma du Réel 2021 dans la section « Front(s) populaire(s) », et trois courts-métrages.