Cosmocide
Au commencement, une femme cueille des fleurs jaunes.
Sur la colline verte, face à la mer, entre un bunker, l’éclat du soleil, et les radiations des guerres en cours.
Les fleurs, d’un jaune radioactif, s’évaporent dans la lumière.
Dans l’air du matin, la voix d’un marin chante un chant dédié à l’armée insurrectionnelle révolutionnaire ukrainienne racontant la guérilla des paysans Ukrainiens contre l’Armée Rouge.
De l’autre côté de la mer, une lueur rouge jaune irradie l’horizon.
Explosion nucléaire ?
Projeté en avant-première française et en introduction à la discussion “Que peut le cinéma au 21e siècle ?”.
Chargé des soubresauts de la (pas si) lointaine guerre d’Ukraine, Cosmocide prend l’apparence d’un bouquet audiovisuel constitué des bribes d’un présent fiévreux, déposées sur le tombeau de l’histoire. À la fois avant-gardiste et primitif, le film regorge d’inventions formelles, mais son propos va bien au-delà des plaisirs passifs de l’œil. Entre barbelés et rivages invisibles, les réalisateurs s’interrogent sur les turbulences de notre époque et réaffirment leur foi en l’image comme force transformatrice et inédite de ce monde. Plus intense que jamais, la relation du duo avec la caméra permet un rajeunissement perpétuel de notre regard. (Victor Morozov)
Perspective Films, NKEP (Mata Atlantica)
Nicolas Klotz
Nicolas Klotz, Elisabeth Perceval
Nicolas Klotz, Elisabeth Perceval
Perspective Films contact@perspectivefilms.fr