Des cris déchirent le silence
Un activisme inédit se déploie sur les murs par des collages au code graphique identique, saisis en quatre années de luttes féministes et antifascistes (fin 2019-fin 2023). Gestes politiques, individuels et collectifs, cris de révolte contre le patriarcat systémique, ils modifient à vue l’espace public comme les subjectivités.
Première mondiale
Suivie d’une discussion avec Natacha Thiéry, Claire Doyon, Sylvestre Meinzer et Hélène Fleckinger, chercheuse spécialisée dans les pratiques militantes du cinéma et les questions de genre.
Natacha Thiéry : Les images se confondent avec ma mémoire. La nécessité de garder une trace de ce qui m’émeut ou me révolte est souvent à l’origine de mes projets, qui prennent la forme d’essais documentaires. Née à Paris, j’ai passionnément pratiqué la photographie (argentique, puis numérique). Après des études de cinéma et de littérature, j’ai assouvi mon désir de cinéma grâce à la Super-8 puis aux petites caméras numériques. Je cherche, par l’attention au sensible souvent inattendu que peut offrir le réel, des possibilités de nouer pratique du cinéma documentaire et résistance à la violence (dans ses formes multiples), la disparition ou l’oubli.
Parallèlement, je partage ma passion du cinéma à l’université des Arts d’Amiens, en tant qu’enseignante en esthétique du cinéma et analyse de films : identifier la singularité de leur forme, ce qu’ils déplacent en nous est l’une de nos visées.
Des cris déchirent le silence est mon deuxième moyen-métrage, après Rêve de Gotokuji par un premier mai sans lune (2020), sélectionné à Cinéma du Réel 2021 dans la section « Front(s) populaire(s) », et trois courts-métrages.
Natacha Thiéry
Natacha Thiéry
Natacha Thiéry
Natacha Thiéry
Delphine Ciampi-Ellis
natachathiery40@gmail.com