Mercedes comme papillon
La Mosson, banlieue de Montpellier, printemps 2024. Un mariage gitan est sur le point d’être célébré. Dans la chambre d’un petit appartement, Luisa et ses cousines se réunissent et parlent de leurs rêves, de leurs traditions et de leurs désirs d’émancipation. Le flamenco, comme rituel, est devenu pour Luisa un espace de liberté.
Après avoir suivi une licence à la Sorbonne en esthétique et pratique du cinéma, j’ai étudié un bachelor d’audiovisuel à la KASK, l’Academie Royale des beaux-arts de Gand, en cinema. Je suis maintenant en Master, spécialisée en documentaire et je vis et travaille à Bruxelles.
j’écris avec les rencontres d’espaces et d’identités, d’intimité. Ce qui dynamisme le processus de création c’est le sentiment d’apprentissage. Apprendre du film, des personnes filmées. Le film essaye de comprendre des réalités qui se rencontrent et dialoguent. De ces femmes gitanes, beaucoup m’était inconnu, mais le fait d’être femme nous a réuni. Le film explore des notions de féminisme, d’appartenances et d’heritages sociaux-culturel, comme très souvent dans mon travail. Il s’est écrit avec elles, avec le rythme des palmas, de l’impulsivité, des du cri de la voix, de la generation KimK, avec le corps camera, le corps qui danse, le corps qui doit être vierge pour être marié, le corps magnifié.
Marthe Perret
Marthe Perret
Alejandra Rogghé Pérez, Jean Richter, Raf Enckels
Marthe Perret, Julie Clémencin
Marthe Perret